jeudi 18 novembre 2010

RETOUR À LA GAPPE

Jusqu’au milieu des années 1990, la station de tri des billes de bois de l’usine de La Tuque, communément appelée par les employés «la Gappe» (de l’anglais sorting gap), plus rarement «la trille», a été un endroit achalandé.

Cette illustration, œuvre de J. Daw, un des commis du main office de la Brown, a paru pour la première fois dans le Brown Bulletin en 1921 en guise d’en-tête de la section consacrée aux activités de la filiale canadienne de la Brown Company. Daw s’est vaguement inspiré de la gappe latuquoise et de son haut convoyeur de billes pour réaliser le volet du coin inférieur droit.

J’en garde un souvenir très précis, car c’est là que j’ai occupé une bonne partie de l’été 1952, engagé par la Brown Corporation pour y pousser des billots sur la Saint-Maurice. Je n’avais que 17 ans et, à l’époque, on y travaillait de six heures le soir à six heures le lendemain matin.

On s’y rendait en taxi, propriété de Sarto Veillette et conduit par Bernard Ruel** : c’était déjà du covoiturage. On descendant à l’endroit où s’est installée de nos jours la compagnie d’aviation Hélibec, passé la rivière Bostonnais, avant la cour de triage du Canadien National à Fitzpatrick. Puis, on montait à bord d’une grosse chaloupe. Le passeur nous débarquait à l’embarcadère d’un gros édifice érigé sur l’une des sept îles qui se trouvaient alors dans ce bassin, en amont de l’usine, où s’effectuait le tri des billots. À la porte de ce bâtiment, y avait un tableau qui donnait le détail de la productivité des hommes. Personne ne portait de gilet de sauvetage et il faudra plusieurs accidents, des noyades avant que cette pièce d’équipement devienne obligatoire.

A minuit, c’était la pause pour le repas, qu’on prenait dans la coukerie de ce gros édifice.

Ce graphique, classé en 1918 dans les archives de la Brown Company, à Berlin, New Hampshire, illustre le schéma d’aménagement de ces piliers, en fait des caissons de bois remplis habituellement de pierres pour les assujettir au fond de l’eau. Il montre aussi les courbes formées par le fond de la Saint-Maurice à cet endroit. Source : Beyond Brown Paper.

La configuration des lieux changera considérablement en 1940, quand sera achevée la construction, au pied des chutes, du barrage, une réalisation conjointe de la Shawinigan Water and Power et de la St. Maurice Power Corporation, laquelle, à l’époque, était la propriété de la Brown.

Le contremaître du temps était un grand type, mince, sympathique. Lauréat Bellavance, toujours coiffé d’un chapeau feutre. Je me vois encore à cet âge sur le boom (estacade) avec un pôle de 8 pieds, poussant les billes de 12 pieds dans un corridor d'une quinzaine de pieds de large, en face d'un monsieur qui avait pour nom Romaine Langlais, qui était dans la parenté de mon père, et qu’on avait chargé de me surveiller au cas où…

Par temps chaud, il nous arrivait de plonger dans la rivière au fond gravelé, pas encore vaseux de la terre arable provenant de la rivière La Croche…

Vue de la gappe en 1913.

Cette station de tri des billots et ses installations ont été photographiées souvent depuis que les frères Brown avaient décidé de faire construire une usine de pâte à papier, au début du vingtième siècle, pour profiter du puissant cours d’eau et de ses chutes à la hauteur de ce lieu que les anglophones appelaient La Tuque Falls.

C’est ainsi que naquit la Quebec and St. Maurice Industrial Company, incorporée le 20 mai 1905 et qui prendra le nom de Brown Corporation, le 5 mars 1915 [1].

Comme la compagnie a dû accumuler du bois de grume en quantité pour la fabrication de la pâte de papier, elle a sans douté installé un système d’estacades dès l’été de 1905. C’est en 1911 que la compagnie obtient la permission du gouvernement pour installer des piliers sur la Saint-Maurice : c’est la naissance de la gappe comme on l’a connue pendant plus d’une soixantaine d’années !

La configuration des lieux changera considérablement en 1940, quand sera achevée la construction, au pied des chutes, du barrage, une réalisation conjointe de la Shawinigan Water and Power et de la St. Maurice Power Corporation, laquelle, à l’époque, était la propriété de la Brown.

Trois photos du Brown Bulletin, édition de décembre 1921

Vue du la base du convoyeur de billes. Plus de 22 000 y avaient été dirigées en 9 heures de travail.

Le convoyeur était long de 1220 pieds (372 mètres).

Le convoyeur et, à gauche, en haut, le tas de bois.

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The Brown Bulletin, août 1922.

Ces bâtisses blanches sont sans doute ces «dreadnoughts» du contremaître Fred Gilman, ces espèces de cabanes installées sur des estacades. Le terme réfère à un type de cuirassé développé sur le modèle d’un bâtiment de guerre britannique du même nom. Les collaborateurs du bulletin ne manquaient pas d’humour. The Brown Bulletin, octobre 1923.

The Brown Bulletin, octobre 1923.

Vue depuis le haut du nouveau convoyeur à billes. The Brown Bulletin, septembre 1926.

The Brown Bulletin, septembre 1926.

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LA « UNE » du magazine POPULAR SCIENCE de mars 1928

Cette très belle illustration présentant des draveurs annonce un reportage pittoresque sur le flottage du bois au New Hampshire, le royaume de la Brown Company, tel que raconté au reporter Arthur Grahame, par un ancien lumberjack, Joe McIlroy, sûrement d’ascendance irlandaise.

Celui-ci a fait la drave sur trois rivières : au New Hampshire, la Androsgoggin et la Diamond, puis, la Saint-Maurice, sur laquelle se pratique «the big mocassin drive» !

Il y a un passage sur La Tuque donnant une description de la gappe. Le vieux Joe raconte qu’il avait entendu hurler des loups à dix milles de la ville !

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Le long convoyeur. The Brown Bulletin, juillet 1930.

LE BASSIN DE LA GAPPE EN 1934

Cette vue permet de voir quelques-unes des îles qui seront englouties sous les eaux retenues par le barrage plus tard. À droite, la ferme des Brown.

Une partie de la gappe perçue depuis la rive ouest, en aval du pont suspendu.

Photo non datée. Source : Beyond Brown Paper.

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L’usine de la Brown, vers 1935 et une vue générale de la gappe.

LA GAPPE EN 1942 –

SEPT PHOTOS D’HERMÉNÉGILDE LAVOIE (BAnQ)

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Aperçu du domaine de la Brown. L’usine, le bassin de la gappe, les chutes vers lesquelles mène la côte de la «power house», la rue On the Bank, dit «rue des Anglai», où étaient regroupées la plupart des maisons logeant les cadres de la compagnie, le Community Club, l’aréna, le curling…

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Un bateau de drave, fabriqué par la Russel Brothers Ltd, d’Owen Sound, en Ontario. Vers 1950, sur la Saint-Maurice.

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[1] A HANDBOOK OF THE CANADIAN PULP AND PAPER INDUSTRY ASS0CIATION, ISSUED BY THE CANADIAN PULP & PAPER ASSOCIATION MONTREAL, 1920.


Cette source est sérieuse, pourtant, d’autres donnent plutôt 1917 comme année du changement de nom de la compagnie.

Le livre propose d’intéressantes statistiques sur les papetières de l’époque, entre autres, la Brown Corporation. Voici quelques données relatives à la fin des années 1910. À noter la production de bois d’œuvre qui s’ajoutait à celle de la pulpe.

BROWN CORPORATION

HISTORY

Incorporated May 20th, 1905, in the Province of Quebec, as the Quebec and St. Maurice Industrial Company, but name was changed on March 5th, 1915, to Brown Corporation.

CAPITALIZATION

Outstanding = Common Stock $4,000,000. Preferred Stock 2,000,000. First Mortgage Bonds 2,200,000. Preferred Stock has preference to assets and is redeemable at par and accrued dividends any time. Entire stock of Company is owned by Brown Company.

PULPWOOD SUPPLY

2,500 square miles of leasehold timber limits and 375,000 acres of freehold timber limits.

WATER POWERS

The Company's hydro-electric power is 4,000 h. p., and its undeveloped water power is 100,000 h.p.

MILLS

Mill is located at La Tuque, P. Q., and has a daily capacity of 140 tons of pulp and 80,000 feet of lumber.

PRODUCTION

The Company's annual output consists of 50,000 tons of sulphate kraft pulp and 24,000,000 feet of lumber.

ASSETS

Assets consist of pulp mill and lumber mill, 2,500 square miles of leasehold timber limits and 375,000 acres of freehold timber limits.


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** Le samedi 28 juin 1952, un matin de brouillard, il y eut une collision entre deux taxis, juste au nord du pont sur La Bostonnais. Les sept ou huit passagers du premier, propriété de Sarto Veillette, conduit par Bernard Ruel, étaient des travailleurs de la gappe. L'article en nomme six Antonio Bordeleau, Gérard Drouin, Raoul Beaudin,Robert Grenon, Yves et Paul Bédard. Le chauffeur du taxi Juneau, un certain Dugas, fut grièvement blessé. Tous furent hospitalisés.

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On peut visionner à cette adresse

http://www.britishpathe.com/record.php?id=58967

un court métrage de l'agence British Pathé sur la drave, réalisé en 1953.Le commentaire descriptif précise qu'on en a tourné un extrait à Rapide-Blanc.


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vendredi 10 septembre 2010





L’escadron 646 CASTOR des cadets de l’air :

plus d’un demi-siècle de présence à La Tuque

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Le 19 juillet dernier, un groupe de jeunes cadets et cadettes partaient pour Bagotville pour le camp d’été annuel, poursuivant une tradition qui remonte à 1958, quand de jeunes Latuquois passèrent une quinzaine de jours à Clinton, en Ontario.

Le premier camp d’été de l’escadron 646 CASTOR, à Clinton, en Ontario.

Debout : Gaston Fortin, Lloyd Tarrant, Georges Hardy, Louis Lejeune, instructeur, Wayne Olsen, Keith Gorham, Réjean Berman, René Haché.

À l’avant : Michel Veillette, Keith Gorham, Don Tedstone, Gérald Bellavance, Guy Veillette, Jacques Dufour, Marcel Tousignant, Richard Riverin

Photo aimablement fournie par Keith Gorham

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L’idée d’implanter un groupe de cadets à La Tuque avait germé dans l’esprit des membres de l’Association des anciens de l’Aviation canadienne, dès novembre 1955.

J’ai trouvé dans quelques extraits de la presse de l’époque des éléments de la chronologie des premières années du mouvement à La Tuque.

Novembre 1955.

William A. Bishop, alors président de l’Association des anciens de l’Aviation, aile de La Tuque, est invité à se rendre à Montréal pour en apprendre sur le mouvement des Cadets de l’Air.

Été 1957

L’escadron est établi et on entreprend de recruter des cadets.

Août 1957

À l’occasion de la présentation des participants à la 24e Classique internationale de canots et de la pesée de leur embarcation, le maire de l’époque, Onésime Dallaire, reçoit à l’hôtel de ville les trois candidates au titre de «Reine des Cadets de l’air», : Jacqueline Bouchard, Jeannine Desjardins et Jacqueline Roy. Les trois jeunes filles participent ensuite à un concert de l’Harmonie de LT et y font valoir leur talent de chanteuse.

3 novembre

Au cours d’une soirée dansante, on annonçait que 47 membres avaient été recrutés, et on y dévoile le nom de la reine élue : Jacqueline Roy, fille d’Oscar Roy.

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Les premiers officiers dirigeants de l’escadron étaient Claude Panneton, le commandant, assisté de A. W. Bishop et de Jean-Claude Houle. La formation des cadets était assurée par deux instructeurs civils : Jacques Bélanger et Louis Lejeune.

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3 mai 1958

La première inspection du groupe, tenue dans la cour de l’école Saint-Zéphirin, impressionne vivement les gens de l’ARC et les gens venus y assister, dont le président de l’Association RCAFA locale, Joseph Tardif.

Le lendemain, mœurs de l'époque, les jeunes gens font un pèlerinage au Cap-de-la-Madeleine. Le voyage est complété par une visite de la base de radar de Trois-Rivières.

29 juin 1958

L’escadron remplit ce qui fut sans doute l’une de ses premières «fonctions» officielles. Ses membres forment une haie d’honneur lors de l’inauguration de l’édifice fédéral, rue Saint-Joseph, qui hébergeait alors le bureau de poste et le centre de main d’œuvre. La cérémonie est présidée par le ministre de la Défense d’alors, et le maire Dallaire, tout juste réélu par acclamation.

L’édifice de la rue Saint-Joseph, devenu l’hôtel de ville, fut bâti au coût de 936959,58 $ !

12 juin 1958

L’escadron des cadets du Cap-de-la-Madeleine est de passage à La Tuque pour participer à un défilé avec les gars de La Tuque et les membres de l’Harmonie.

1er juillet

En compagnie de l’Harmonie de La Tuque, les cadets participent à un défilé dans le cadre du lancement de la troisième exposition commerciale organisée par la filiale locale de la Légion canadienne.

3 mai 1959

Deuxième inspection des cadets, à l'aéroport de La Tuque.

L’excellence des membres de l’escadron Castor leur a valu le trophée Montcalm, deux années de suite. Sur la photo, le commandant du groupe, Claude Panneton reçoit le trophée. À droite, Herbie Monahan, de l'Aile 312 des anciens de l'Aviation et président du comité civil des Cadets.

7 juin 1959Visite de Québec. Georges Dion (3) et Herbert Monahan (2) accompagnaient les cadets. Archives de Jean Cantin

1960

Parmi les activités des cadets, des cours de natation donnés par l'instructeur civil, Jacques Bélanger, à la piscine du Community Club. À sa gauche, Réjean Berman. Archives de Jean Cantin

Juin 1961

Dans le cadre du cinquantenaire de la ville, les cadets de l'Armée de l'école secondaire Champagnat et les cadets de l'Air participe à une cérémonie officielle devant le monument du Sacré-Coeur, où se trouvait aussi le buste érigé à la mémoire d'Eugène Corbeil.
Sur la photo, les cadets Robert Cantin et Roger Collin déposent une couronne de fleurs. À droite, le maire Onésime Dallaire, qui en est à l'une de ses dernières participations protocolaires, puisqu'il sera défait par Lucien Filion à l'élection municipale du 3 juillet.
Photo aimablement fournie par Pierre Cantin.

28 avril 1962

L'une des sources de revenus des Cadets provenait de la vente de rubans à l'effigie du corps des cadets, lors d'une journée appelée «Tag Day», jour de collecte. Les cadets arpentent les rues de la ville, sollicitant un don contre lequel ils remettent un insigne.

26 mai 1962


À l'occasion de son inspection annuelle, l'escadron reçoit sa charte.

20 décembre 1964

Soirée dansante organisée par les Cadets. C'est également l'occasion d'annoncer la promotion de trois d'entre eux : Ronnie Ouellette, Guy Beaulieu et Jeannot Cayer. Les officiers sont Émile Cantin, Claude Panneton et Camille Danis.

30 et 31 mai 1965
Une fin de semaine chargée pour les Cadets, qui visitent la base de Saint-Hubert, assistent à un spectacle de cirque au Forum de Montréal, en plus de survoler la ville et de visiter l'aéroport international de Dorval.

Été 1965

Camp d'été 1965.
Les officiers accompagnateurs : Roger Lapointe , alors vicaire à la paroisse Saint-Zéphirin dont il sera nommé curé en août 1983, et Émile Cantin. Archives de Jean Cantin

Août 1966

Camp d'été à Saint-Jean-d'Iberville. Les officiers accompagnateurs sont Émile Cantin et Georges Dion.

Été 1968 (?)

Camp annuel à Saint-Jean-d'Iberville. Officiers accompagnateurs : Émile Cantin, Georges Dion et Jacques Lavoie. Archives de Jean Cantin

Été 1969
Saint-Jean-d'Iberville. Émile Cantin et Georges Dion accompagnaient les cadets. Archives de Jean Cantin

Été 1971

Inspection annuelle dans la cour de l'école Eugène-Corbeil, boulevard Ducharme.
Deuxième de la gauche, le conseiller municipal Marcel Roy; le curé Louis Caron, Odin Olsen, du comité civil des Cadets et l'adjudant Émile Cantin. Archives de Jean Cantin


Vers 1970

Camp d'été à Bagotville. Les officiers : Georges Dion et Émile Cantin.
Archives de Jean Cantin


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L’intendance ou la gestion du groupe

Parmi les nombreux Latuquois qui, depuis 1958, ont contribué à encadrer les activités des jeunes cadets, il y eut Émile Cantin, dont deux des fils, Robert et Jean, ont été des cadets.

Il a consacré plus d’une dizaine d’années de ses loisirs à s’occuper de l’administration des finances de l’escadron et de l’organisation de ses activités, en plus d'accompagner les cadets à plusieurs camps d'été. Photos : Jean Cantin

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GALERIE DE CADETS

Robert Cantin, à un camp d’été à Saint-Jean-d’Iberville. Vers 1961.

Jean Cantin pose, coiffé de la caquette d’officier de son père, Émile.

René Houle s'improvise chauffeur d'autobus. Août 1963.

Même un artiste comme Jacques Doré**, l’instigateur de la boîte à chansons LA CAYUTE en 1965, a tâté, mais très, très brièvement de la vie ans les «forces», après avoir fait partie des Castors. Saint-Jean-d’Iberville, vers 1962.

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Quelques autres pièces d'archives de l'Escadron conservées par Jean Cantin


Correspondance signée par deux des officiers de l'Escadron 646 : l'adjudant A. W. Bishop et Jean-Claude Houle, responsable des fournitures. Peu de place au français, à l'époque... 1958

Le carnet de gauche contient le nom et le numéro de téléphone des jeunes Latuquois qui participèrent au premier camp d'été de l'escadron, à Clinton, en Ontario.
La reliure à anneaux de droite faisait office de répertoire des noms de tous les cadets du groupe.

Quelques-uns des cadets de La Tuque qui participèrent au camp d'été de 1958.
À noter la graphie fautive de la rue Castelneau !

L'Aviation royale du Canada fournissait ce petit carnet de notes, à feuilles lignées, aux orienteurs des écoles secondaires, dans l'espoir d'attirer dans ses rangs des candidats. Fin des années 1960.

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Trois incidents reliés à l'aviation militaire et d'intérêt pour La Tuque
pendant la Seconde Guerre mondiale.

Fin octobre 1943On est à la recherche d'un bombardier Consolidated B-24 Liberator, transformé en transport, avec, à son bord 24 passagers qui s'est écrasé le 19 octobre, quelque part au nord de La Tuque.

18 novembre 1943

Un bombardier bimoteur Anson de l'ARC fait un atterrissage forcé dans le champ d'un certain G. Hansen, sur le plateau qui est de nos jours le quartier Bel-Air, appelé à l'époque «The Flats» (les plaines). L'appareil est considérablement endommagé, mais les quatre membres d'équipe s'en sortent sans blessures.

Avril 1944
Décès de deux militaires apparentés à des résidants de La Tuque.



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Un témoignage récent d’un Latuquois sur les Cadets de l’air.

Celui de Luc Abel : http://luc1990.skyrock.com/

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** Jacques «Coco» Doré. Peintre et sculpteur, il a exposé autant dans son patelin natal que sur trois autres continents. Je reparlerai de cette carrière artistique.

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